Bonjour,
J'ai une question après avoir lu l'élément suivant dans les recommandations 2023 de l'OMS pour le traitement de l'émaciation sévère dans la tranche d'âge de 6 à 59 mois :
Nourrissons et enfants âgés de 6 à 59 mois présentant une émaciation sévère et/ou un œdème nutritionnel
qui sont inscrits en soins ambulatoires doivent recevoir des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE) en quantité qui fourniront :
• 150-185 kcal/kg/jour jusqu'à la récupération anthropométrique (WHZ ≥ -2 SD et MUAC ≥125 mm) et résolution de l'œdème nutritionnel (la recommandation précédente était de donner 150-220 kcal/kg/jour)
OU
• 150-185 kcal/kg/jour jusqu'à ce que l'enfant ne soit plus gravement émacié et n'ait plus
œdème nutritionnel, la quantité peut alors être réduite pour fournir 100-130
Concernant la réduction de quantité proposée lorsque l'enfant atteint la résolution anthropométrique + œdème de la MAM, donnerions-nous la quantité totale sous forme d'ATPE ou appliquerions-nous ce qui est recommandé dans la section de prise en charge de la MAM où la même quantité est suggérée mais avec un maximum de 60 % à verser sous forme de SFF.
Merci d'avance pour votre réponse.
Merci beaucoup pour cette question.
Dans ce cas, la quantité d'ATPE doit être donnée pour apporter la totalité de 100 à 130 kcal/kg/jour, jusqu'à récupération anthropométrique (recommandation B10). La quantité ne doit pas être réduite à 40-60 %, ce qui s'applique aux nourrissons et aux enfants présentant une émaciation modérée qui nécessite des SFF (recommandation B16), plutôt qu'aux nourrissons et aux enfants qui ont été inscrits dans des soins ambulatoires pour une émaciation sévère et/ou un œdème nutritionnel.
Si ce n'est pas clair, faites-le-moi savoir et je pourrai vous expliquer davantage.
Répondu:
6 mois il y aCela devrait être fourni sous forme d’ATPE.
Répondu:
6 mois il y aC'est une excellente question, Barbagallo, car j'ai entendu plusieurs autres la poser également. Joliment clarifié par Indi et Allison. À ce propos, certains se sont demandé pourquoi il y avait une différence dans les recommandations pour les enfants modérément émaciés au sein d’une même ligne directrice ? Je crois comprendre que cela reflète le fait que tous les enfants modérément émaciés ne sont pas identiques et que les critères anthropométriques sont un indicateur brut de risque, qui ne les distingue pas. Un enfant qui est maintenant « modérément émacié », après avoir été sévèrement émacié et qui est en train de se rétablir, aura probablement subi une plus grande « insulte » à son bien-être qu'un enfant qui est modérément émacié mais qui n'a jamais descendu plus loin. D’un point de vue pratique également, le maintien des ATPE pendant toute la durée du rétablissement d’un enfant émacié rend son implémentaion plus facile. Je pensais juste partager ces réflexions promues par cet échange.
Répondu:
6 mois il y a