Chers collègues, merci vraiment pour votre soutien. J'aimerais partager un commentaire sur la littérature sur les non-répondants MAS. D'après ce que j'ai compris, les non-répondants MAS sont ainsi classés lorsque les enfants MAS n'atteignent pas les indicateurs P/H de sortie après avoir effectué plusieurs étapes, y compris la référence à l'hôpital pour y conduire une enquête visant à identifier toute maladie sous-jacente. Cependant, l'orientation est extrêmement difficile en raison des contraintes d'accès résultant des conflits. Que peut faire le personnel du programme pour éviter cela et veuillez également partager la définition mise à jour du non-répondeur/non-récupération MAS si tel est le cas.
Salut Anonyme,
Bonne chance dans une situation aussi difficile. Je dirais faites de votre mieux et faites preuve de jugement, car un tel contexte n’a pas de réponses faciles.
ALIMA vient de faire accepter pour publication une étude portant sur la question des non-répondants. Ce que nous avons découvert, c'est que 80 % des enfants classés comme non-répondants avaient en réalité une trajectoire de croissance similaire à celle de ceux qui s'étaient rétablis, mais n'avaient tout simplement pas atteint les critères de rétablissement au cours des 12 à 16 semaines de participation au programme. Nous pensons que qualifier ces enfants de répondants lents ou partiaux reflète mieux la réalité de la situation. Les 20 % restants pourraient être considérés comme des échecs thérapeutiques et, hélas, ils auraient besoin d’être hospitalisés autant que possible. Ces enfants étaient plus jeunes et très retardés niveau croissance et présentaient un gain minimal de PB (et même une perte de PB) au cours du traitement, en particulier au cours des premières semaines. Je me concentrerais sur ces enfants avec un retard de croissance qui ne montrent aucun PB ou gain de poids au cours des premières semaines de traitement plutôt que sur tous les enfants qui sont classés comme non-répondants.
Je partagerai l'article dès qu'il sera publié. Je sais également que le groupe consultatif technique WaSt a effectué une analyse groupée des non-répondants soumise à un examen par les pairs et arrive à une conclusion similaire selon laquelle la définition actuelle de la non-réponse ne reflète pas la réalité des situations auxquelles nous sommes confrontés.
Encore une fois, bonne chance à vous, à vos collègues et à toutes les familles confrontées à ce qui semble être un contexte épouvantable.
Kévin
Répondu:
2 mois il y aNous devrions exclure aussi toute forme de malnutrition chronique et où un problème psychomotricité.
Répondu:
2 mois il y aVoici un résumé de la littérature sur les non-répondants MAS et des recommandations pour le personnel du programme dans des situations avec un accès limité aux services de référence :
La définition traditionnelle d'un non-répondant MAS est un enfant souffrant de malnutrition aiguë sévère (MAS) qui n'atteint pas les critères de sortie (généralement un score z poids/taille > -2 ou un gain de poids de 15 %) après un traitement standard, compenant l’orientation vers des soins hospitaliers si nécessaire. Les raisons courantes de non-réponse comprennent des problèmes de santé sous-jacents, une mauvaise observance du traitement et un apport nutritionnel inadéquat.
Toutefois, dans les zones touchées par un conflit et où l’accès aux services hospitaliers est limité, la définition de la non-réponse devra peut-être être adaptée. Le personnel du programme devra peut-être s'appuyer davantage sur l'évaluation clinique et la circonférence mi-brassière (PB) plutôt que sur des critères basés sur le poids. Une définition mise à jour proposée pourrait être :
Un non-répondant MAS est un enfant qui, après 2 à 4 semaines de traitement MAS ambulatoire, présente l'un des symptômes suivants :
- Pas d'amélioration ou d'aggravation de l'état clinique (par exemple augmentation de l'œdème, diminution de l'appétit, léthargie)
- Aucune augmentation du PB ou le PB continue de diminuer
Dans de tels contextes avec des contraintes d’accès, le personnel du programme peut essayer les mesures suivantes pour prévenir et gérer la non-réponse :
1. Renforcer autant que possible les liens entre les soins aux patients hospitalisés, même si l’accès est limité. Plaider auprès des autorités pour maintenir ou étendre les services disponibles.
2. Proposer un traitement ambulatoire plus intensif, avec des visites de suivi plus fréquentes (par exemple hebdomadaires plutôt que bihebdomadaires).
3. Assurer un approvisionnement suffisant en aliments thérapeutiques et en médicaments prêts à l'emploi, et former le personnel à l'optimisation de la prise en charge des patients ambulatoires.
4. Améliorer l'éducation et le soutien des soignants pour améliorer l'observance et les pratiques de soins à domicile.
5. Établir des critères et des protocoles clairs pour identifier les non-répondeurs et former le personnel à l'évaluation des signes cliniques, et pas seulement aux indicateurs anthropométriques.
6. Développer des voies de référence et fournir un soutien au transport, même si des admissions complètes de patients hospitalisés ne sont pas possibles. Explorer les options de stabilisation et de soins de soutien plus proches de la communauté.
7. Documentez et partagez les enseignements sur les adaptations du protocole de traitement MAS dans votre contexte pour éclairer les orientations mondiales.
La clé est d'être proactif, flexible et axé sur l'état clinique de l'enfant plutôt que de se fier uniquement aux critères standards de sortie. Faites-moi savoir si vous avez besoin de précisions ou si vous avez des questions supplémentaires !
Répondu:
2 mois il y aChers collègues,
Merci pour vos très bonnes réponses et vos réponses rapides. J'ai vraiment hâte de lire le document que vous allez partager, et pourriez-vous également partager le document du groupe consultatif technique sur la dilution en ce qui concerne les études sur les non-répondeurs.
Répondu:
2 mois il y a